Sylvie MENART Peintre et Sculpteur a vu le jour sous les hospices du plus haut synclinal perché d’Europe, dans une vallée large, où les montagnes se dessinent comme autant de courbes changeantes et de masses sombres contrastant les versants ensoleillés

Elle a grandi auprès des siens dans l’amour mais avec une fraternité d’enfant seule,

Lui laissant du temps pour la rêverie et la contemplation des sommets aux neiges éternels.

Mais comme l’aigle étant son ombre par ses ailes déployer sur le fond de la vallée,

Une ombre au tableau errait sur la plaine et de l’extase du paysage, on passait à la souffrance des êtres dans leur corps , et dans leur vie matérielle et de matière. Son père officiait comme médecin de campagne et le cabinet faisait partie de la maison alors, il n’était pas rare de voir débarquer des tronçonneurs du dimanche, ou des égreneurs de mais, des balucheurs pochardés,

Ou encore un simple travailleur fatigué de s’escrimé…..

C’est ainsi qu’elle mesurait le dur combat de la vie, et que des instants de déprime s’abattait sur une enfant, elle se repliait à dessiner ou encore à entreprendre des assemblages de matière qu’elle prenait dans les placards médicaux contenant les bandes platrées.

Et si tout cela était la cause de se qu’elle vous livre aujourd’hui ?.

Elle est passée par l’école des Beaux- Arts de St Etienne, apprenant les techniques de la gravure qu’elle pratiqua jusqu’en 1989, de la peinture et de la sculpture qu’elle pratique toujours, elle profita d’un enseignement général riche mais surtout d’un contexte propre qui lui permit d’assouvir sa curiosité de jeune femme s’ouvrant à la vie.

Participant avec des groupes d’amis artistes à divers manifestations, fresques et expositions stéphanoises .

Mais l’aigle vengeur planait toujours et c’est par un coup du sort violent que les vents l’ont rammenée en Savoie.

Un brusque arrêt de l’élan et deux ans de reconstruction dans une Savoie pas toujours accueillante. Mais avec malgré tout l’envie de commencer à vivre.

Aussi elle enchaîne les boulots d’interventions artistiques dans les milieux socio culturels du bassin chambérien, s’accrochant à son boulot d’animatrice extra scolaire elle développe une technique de sculpture au départ pour simplifier le travail avec les enfants de bas âges.

Peignant lorsqu’elle rentrait chez elle des tableaux de rue et d’être évoluant dans la société d’aujourd’hui.

Mais doucement la sculpture papier comme elle l’appelle aujourd’hui s’est imposée à elle, et après plusieurs années de pratique pour les enfants, elle a entamée ses propre recherche qui peuplent maintenant tous les espaces de son atelier.

Une faune humaine suspendue à des fils comme des marionnettes, descendent des plafonds, parfois acrobates mais toujours accompagnés en parallèles d’un décor épuré , d’un fond de toile paysagé.

Elle travaille aujourd’hui pour l’école municipale d’art de Chambéry et l’atelier des arts de Cognin, ou elle enseigne le dessin, la peinture, mais surtout l’acte de faire car elle est menée elle-même par cette pulsion goulue de formes naissantes.